Monster High de MattelLe géant américain du jouet lance en 2011 un nouveau concept destiné à mettre en valeur sa nouvelle marque pour les petites filles.

Le rose bonbon de Barbie laisse la place au noir gothique, aux cercueils et autres têtes de morts. Surprise, le public visé sont les petites filles de 6 à 12 ans.

Un concept, une frachise
A tout concept, il faut une histoire qui se résume par un pitch: Monster High, c’est l’histoire de six adolescents branchés qui se trouvent être les fils et filles de monstres célèbres, qui affrontent ensemble et avec beaucoup d’humour l’expérience terrifiante du lycée.
Pour qu'un concept soit une franchise il faut que la marque se décline en divers produits afin que le public ne le "perde pas des yeux". Pour Monster High, Mattel lance une gamme de jouets (avec en vedette des poupées mannequin) mais également du textile, de la maroquinerie du contenu online, des jeux vidéos, de l’entertainment et de l’édition.

Une expérience multimédias
Au niveau édition c'est Lisi Harrison (célèbre auteur canadien pour ados) qui a en charge les aventures de ces étudiants hors normes. Le tome 1 sera présenté lors du salon du livre. Pour renforcer sa marque, Mattel a développé un site Internet où les enfants peuvent s'inscrire et qui propose 15 épisodes de dessins animés de 90 secondes et un de 22 minutes. Des chansons et des chorégraphies ont été imaginées tout spécialement. Les élèves de la Monster High vont-ils faire plus fort que ceux de la Star Ac'?

Un concept très Américain
Les monstres du cinéma des années 50 tels la Momie, le Loup Garou, Dracula ou Frankestein sont très célèbres outre-Atlantique et en Angleterre. Ce sont des personnages qui ont fait les belles heures des films d'horreurs. Ils sont entrés dans la culture populaire anglo-saxonne et on ne compte plus les allusions directes ou indirectes à ces personnages mythiques dans toutes les oeuvres de fictions au cinéma et à la télé. A plusieurs reprises, dans les années 70 puis 80, des séries de dessins animés pour enfants on donné la vedette à ces terribles créatures. Il est normal qu'aujourd'hui ces "héros" aient une descendance en âge d'aller au lycée. Il est plus difficile de faire des prévisions sur ce que va donner ce concept en France où le côté monstrueux (même très édulcoré par une touche glamour) risque de ne pas être perçu de la même manière par les parents. Mais ne préjugeons de rien. Après tout lorsqu'en 1963 Barbie fut importée en France (quatre ans après sa création), beaucoup se posèrent des questions et finalement le succès fut au rendez-vous. Nous sommes en début d'année, seul le bilan des les ventes en fin d'année pourra confirmer ou non la popularité des élèves de Monster High.